À travers leurs mouvements imprévisibles, les monochromes modifient constamment les conditions de leur accrochage, ne restent jamais droits, et surprennent le spectateur en captant son attention. Ils créent une présence subtile et étrange dans l'espace, semblent incarner des formes de vie fantomatiques et interrogent la perception des spectateurs. Leurs battements irréguliers donnent l'impression que les monochromes respirent ou palpitent, et encourage le spectateur à leur prêter attention, à les observer pendant une période prolongée.
L'utilisation de la couleur blanche contribue à mettre en valeur les comportements des monochromes. Cette couleur, qui rappelle le "white cube", met l'accent sur la texture et le mouvement des monochromes plutôt que sur la figuration. Elle invite le spectateur à se concentrer sur les aspects formels des objets plutôt que sur ce qu'ils représentent ou symbolisent.